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SECO & PARTNERS. L’envie d’aller toujours plus loin

Bâtiment Seco (1)C’est d’Espagne que Luc Janssens, le sympathique CEO de SECO & PARTNERS a répondu à nos questions. Dans le métier depuis une éternité – il a créé SECOFISCAL, sa première entreprise fiduciaire, en 1984 –, Luc en connait les rouages mieux que quiconque. Si le métier le passionne toujours autant, la comptabilité pour la comptabilité, ce n’est pas vraiment son truc. Il se considère plus comme un conseiller qui accompagne les services comptables de ses clients, en les aidant à améliorer leurs processus, à gérer les problèmes internes ou à poursuivre leur développement.
Luc, pouvez-vous décrire SECO & PARTNERS en quelques mots. Quelle est son histoire, en quoi votre bureau diffère-t-il des autres bureaux d’experts-comptables ?
Luc Janssens : SECO & PARTNERS est né il y a une quinzaine d’année. Auparavant, j’occupais un poste à responsabilité dans un bureau plus important, BDO en l’occurrence, dont j’ai ouvert le siège de Wavre, et avant ça, j’avais ma propre fiduciaire, que j’avais créée en 1986.
Sacré parcours ! Pouvez-vous nous en dire plus ?
L. J. : Bien sûr ! Au milieu des années ’80, ayant envie de voler de mes propres ailes, je crée SECOFISCAL avec un associé. Au fil des années, le bureau se développe, nous embauchons du monde – à la fin, nous employions 15 personnes – et nous voulions poursuivre notre croissance. Seulement, nos ambitions n’étaient pas tout à fait les mêmes. Moi, je voulais apporter plus d’opportunités, plus de conseils et donc, plus d’outils, à mes clients. À cette époque, j’avais été approché par deux groupes, et c’est finalement BDO qui a remporté le morceau.
« Je voulais apporter plus d’opportunités à mes clients »
Pourtant, vous dirigez aujourd’hui SECO & PARTNERS ? Pourquoi avez-vous quitté BDO alors que tout semblait aller pour le mieux ?
L. J. : Eh bien, il s’est avéré que finalement, ce que j’espérais ne s’est pas tout à fait réalisé. Certes, il y avait techniquement une panoplie plus importante de services possibles, mais à des prix tels que certains de mes clients n’en voulaient pas. J’ai été un peu déçu aussi par l’environnement. On passe d’une petite structure à un groupe beaucoup plus important et finalement, on a un peu moins la possibilité de décider. Or, je suis un entrepreneur dans l’âme, un décideur, et je n’aime pas trop que l’on m’impose des choses. Donc au bout d’un moment, j’ai dit ‘ça suffit’, et j’ai décidé de repartir, seul dans un premier temps. En accord avec BDO, j’ai racheté 3 ou 4 clients – qui étaient des amis et qui m’auraient suivi de toute façon. Ensuite, on a recruté 1 client de plus, puis 2, puis 10… et notre équipe de 8 personnes gère aujourd’hui un portefeuille client assez conséquent.
« Je suis un décideur, je n’aime pas trop que l’on m’impose des choses. »
À quoi ressemble une journée type du CEO de SECO & PARTNERS ? 
L. J. : La journée type ? Je me lève, j’allume mon PC et je commence par regarder les mails les plus importants. Il y a toujours des dossiers en cours à traiter, il faut analyser le planning des différents collaborateurs, voir s’ils sont en phase avec ce qui avait été convenu. Et bien sûr, la mission d’un CEO, c’est aussi de pouvoir soutenir ses collaborateurs. S’ils n’osent pas prendre telle ou telle décision ou ne sont pas habilités à le faire, ou si le temps joue en leur défaveur, ils font appel à moi.
Quels sont vos clients habituels ? 
L. J. : Essentiellement des PME. On a beaucoup d’entreprises de services, quelques entreprises du secteur de l’industrie aussi … Nous ne visons pas l’international, nous privilégions plutôt le marché belgo-belge, sauf bien sûr si un client a une filiale à l’étranger. Pour le reste, nous ne travaillons pas avec des secteurs d’activité en particulier, mais il y a un type de clients que nous ne prenons pas : les établissements horeca.
 Comment avez-vous découvert AdminPulse ? Et depuis combien de temps utilisez-vous ce logiciel ?
L. J. : J’ai découvert le prédécesseur d'AdminPulse lors d’un salon – Forum for the Future, si je me souviens bien – et je l’utilise depuis 2011. Si mes souvenirs sont bons, j’ai dû prendre le logiciel en 2010 – via Alain Segers, qui était le responsable commercial à l’époque. J’ai trouvé l’outil intéressant et comme tout le monde, quand que je trouve quelque chose intéressant, je fonce ! 
« Quand que je trouve quelque chose intéressant, je fonce ! »
L. J. : Ce que je recherchais avant tout, c’était une base de données unique. À l’époque, on travaillait avec Excel, Outlook, BOB – c’est notre logiciel de comptabilité – … Bref, il n’y avait pas d’harmonie vraiment parfaite, et avec cet outil, j’ai vu l’opportunité de centraliser tout ça et ainsi, d’avoir une base de données unique pour les clients.
Et cela a vraiment changé votre façon de travailler ?
L. J. : Oui, d’autant plus qu’au fil des années, AdminPulse – le successeur Admin-IS – s’est sensiblement amélioré. Avec AdminPulse, nous disposons aujourd’hui d’un outil hyper performant dans le web, avec de très nombreuses possibilités d’intégration. Très important aussi : la centralisation de tous les documents. Ou plus précisément la possibilité pour moi d’avoir accès aux informations et aux communications entre les collaborateurs et les clients. Via l’outil AdminPulse, les collaborateurs ont la possibilité de transmettre dans la base de données les infos qu’ils jugent intéressantes. De mon côté, je sais toujours où en est chaque dossier, ce qui est très utile pour éviter les contestations. 
Peut-on dire qu’AdminPulse est un outil informatique qui se révèle au fil du temps ?
 L. J. : Oui, avec ce logiciel, on apprend vraiment tous les jours. En fait, c’est comme pour la plupart des outils : au début, on utilise assez rapidement 50% de ses fonctionnalités, les plus acharnés passent ensuite à 60%, et puis on en reste là. Pourtant, dans les 30 ou 40% qui restent, il y a encore beaucoup de choses intéressantes à découvrir. L’un de nos collaborateurs aime beaucoup tout ce qui touche à l’informatique, et lui et moi, on essaie d’utiliser l’outil au mieux. La limite, c’est le temps.
« Bien souvent, on n’utilise qu’une partie des fonctionnalités d’un logiciel. C’est un peu dommage. »
Dernière question : comment voyez-vous le futur du métier d’expert-comptable ?
L. J. : Hum… personnellement, la comptabilité pour la comptabilité, je n’y crois pas trop. Je nous vois plus comme une agence de conseil : notre nouvelle mission, c’est l’accompagnement du service comptable du client, pas la comptabilité à l’état pur. C’est pour ça que j’ai ouvert mon cabinet, pas pour compléter la déclaration TVA du commerçant du coin à la fin de chaque trimestre, même si c’est un boulot tout aussi honorable. 
 Sinon, je pense que le futur de notre profession sera numérique. Chez SECO & PARTNERS, nous sommes passés à la digitalisation complète – à tel point que j’ai demandé à mes collaborateurs d’être paperless dès la fin du mois d’août. En d’autres termes, je ne veux plus de classeurs ou de documents sur les bureaux ou dans les armoires, tout doit être digitalisé ! Bon, c’est théorique bien sûr, il y aura toujours des classeurs avec des documents officiels que l’on ne peut pas nécessairement détruire ou numériser, mais à l’heure actuelle, tout est scanné ou en voie de l’être.
« J’ai demandé à mes collaborateurs d’être paperless dès la fin du mois d’août. »
L. J. : Cette numérisation globale permet de travailler de n’importe où – en ce moment, je suis en Espagne, et c’est comme si j’étais au bureau. Pour en revenir à l’avenir de SECO & PARTNERS, la fiduciaire doit pouvoir continuer, même sans moi pour la diriger. L’une de mes collaboratrices est d’ailleurs entrée dans le capital de la société et a pour ambition de poursuivre le travail après mon départ. En ce qui me concerne, tant que je m’amuse et que je n’aie plus à m’occuper des tâches administratives, je suis prêt à continuer pendant encore un petit moment. Faire de la consultance, ça me plaît bien, et je n'ai pas envie de raccrocher dans l’immédiat !

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